fbpx
holding

La définition de la société holding est surtout, à mon sens, motivée par son utilité ! En effet, l’essence même de la holding est de détenir des participations dans des sociétés filiales.

Elle peut avoir un rôle passif ou animatrice en rendant des services aux sociétés détenues par celle-ci.

Créer une holding, c’est comme créer n’importe quelle société. On doit donc adapter l’objectif social et l’on doit bien réfléchir à sa forme juridique (SA, SAS, SARL, …).

Un conseil avisé vous permettra d’optimiser la création juridique, financière et fiscale de votre opération.

L’avantage d’une holding est notamment de mutualiser certains services pour les filiales.

Mais avoir recours au régime « mère-fille », et/ou à l’intégration fiscale n’est pas négligeable.

Le régime « mère-fille » permet d’éviter la double-imposition (à condition que la société holding détienne au moins 5% de la société filiale concernée et ce depuis plus de 2 ans, les dividendes ainsi versées par la filiale, et provenant des bénéfices, remontent en quasi franchise fiscale !).

L’intégration fiscale consiste à globaliser le paiement de l’impôt sur les bénéfices (système de compensation). Mais il existe des conditions :

  • Il faut soumettre toutes les entreprises intégrées à l’IS,
  • Avoir la même date de clôture d’exercice,
  • La holding doit détenir 95% des sociétés intégrées,
  • Une société soumise à l’IS ne peut pas détenir la holding à plus de 95%
  • Respecter des règles de territorialités.

Mais ne nous leurrons pas, la holding est avant tout un outil de contrôle et de pouvoir (« redistribuer » les cartes en diluant l’actionnariat d’une société…).

Maintenant, pour la partie qui intéresse La Peyrouse Finance, soit l’optimisation financière :

Holding, technique par le haut :

Dans ce cas, on ne crée pas la holding par apport de toutes les parts ou actions des sociétés existantes, mais par un apport minoritaire de ces parts. Le but est de l’endetter pour lui permettre de racheter au chef d’entreprise tout ou partie de ses parts des sociétés existantes (en réalité, il se vend à lui-même une partie de ses parts, un banquier appelle cela un refinancement, car c’est un moyen de récupérer des liquidités).

Le problème est qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des banquiers qui acceptent de financer ce type d’opérations, par justement la peur de requalification en « refinancement ».

La phrase pour vos dîners en ville :

« Holding, trust… J’en discutais l’autre jour avec mon « chir » plasticien. Tout cela c’est camouflage et compagnie, les responsabilités engagées ne sont plus identifiables pour les gros groupes ! »

« Les petites affaires sont bien gardées et nous, à notre niveau, on peut juste résister, mais c’est important ! Alors, faute de holding, « hold on » les amis !!!!!! »

Suivez-nous

👇           👇

Facebook La Peyrouse FinanceLogo Linkedin La Peyrouse Finance