L’immobilier locatif : un rempart contre l’inflation.
Grosse épine dans le pied des investisseurs ! La hausse des taux immobiliers ainsi que la difficulté d’octroi de prêt ont rendu difficile l’acquisition en tout genre.
Mais notamment l’investissement dans l’immobilier locatif de défiscalisation.
Traduction en immobilier des indexations : avoir de l’immobilier pour lutter contre l’inflation !
En effet, l’indexation des baux protège l’investisseur dans l’immobilier.
Les baux sont très ségrégants quand on investit dans le commercial.
Car il y a une indexation prévue par type d’investissement.
Chaque corps de métiers à son index.
Le dernier IRL (ou Indice de Référence des Loyers) a été publié par l’INSEE le 13 janvier 2023.
Il s’agit de l’IRL du 4ème trimestre 2022.
En métropole, il s’établit à 137,26.
Il est en hausse de 3.5% par rapport à L’IRL du 4ème trimestre 2021.
Le prochain ILC (Indice du Loyer Commercial) du 4ème trimestre 2022 sera publié par l’INSEE au cours du mois de mars 2023, tandis que l’ILC du 1er trimestre 2023 sera publié en juin prochain.
La question est :
- Est-ce que l’on peut impacter tous les locataires ?
- Est-ce qu’ils peuvent payer cette hausse ?
Le but, c’est d’être dans un taux d’effort viable.
Le locataire plus que jamais doit être solvable.
Dans l’univers des placements, l’immobilier est ce qui protège le mieux.
L’immobilier est un rempart naturel, un rempart structurel car les baux prévoient l’augmentation de loyer, c’est mécanique !
De plus, sachant qu’il y a une métamorphose dans le comportement des investisseurs, et confirmation par les statistiques de l’intérêt des investisseurs pour les SCPI, la diversification qu’elles apportent permettent de rassurer le client investisseur qui répartit ainsi son risque.
Les SCPI permettent de mixer les différentes typologies d’immobilier locatif dans le portefeuille.
Il faut donc être doublement vigilant.
Notamment sur ce que font les sociétés à qui sont loués les murs commerciaux : identifier si elles sont plus ou moins impactées par le contexte actuel, voire les interactions au niveau européen.
Les clauses contractuelles des baux sont négociables, tous les locataires ne sont pas impactés de la même manière.
Par exemple, les locataires peuvent demander à leur propriétaire de prolonger les baux en échange d’une indexation un peu moindre, ce peut être du sur-mesure.
Adapter sa stratégie : ainsi, pour les bureaux « prime » (entendez par là, les bureaux pour lesquels il y a le moins de vacances), on peut appliquer une plus forte augmentation sur le loyer.
En fait, le gestionnaire étudie du point d’où l’on part pour appliquer l’augmentation adaptée.
La transition qui s’opère aujourd’hui ne donne pas envie.
Mais si on en est les acteurs avec réactivité, elle est riche d’opportunités !
Il faut également choisir ses combats.
Et absolument tenir compte de la transition écologique, mais en restant plus qu’équitable : JUSTE !
« La transition sera juste ou ne sera pas :
La justice sociale a un rôle clef à jouer dans l’adaptation au changement climatique.
On parle alors de transition juste.
Pas tous dans le même bateau !
Le privilège des grands, c’est de voir les catastrophes d’une terrasse, écrivait Giono.
Face aux impacts de changement climatique, nous ne sommes en effet pas tous logés à la même enseigne.
Les 10% des plus riches de la population mondiale ont généré ces dernières années 52% des émissions de CO2 cumulées (Stockholm Environment Institute).
Mais ce sont les populations les plus vulnérables qui payent le plus lourd tribut du dérèglement climatique et du déclin de la biodiversité.
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies) estime que 3,3 à 3.6 milliards de personnes vivent dans des contextes très vulnérables au changement climatique.
Pourquoi ?
Les populations pauvres vivent deux fois plus souvent dans des logements fragiles, moins bien isolés, travaillent dans des secteurs les plus exposés, comme l’agriculture.
Et ils n’ont pas accès au même soutien familial et public dont peuvent disposer les plus aisés.
Après la sécheresse des années 80 en Ethiopie, il a fallu par exemple une décennie aux paysans pauvres pour retrouver leur condition, ce qui a affecté une génération entière d’enfants.
Les migrations climatiques sont une illustration criante de cette vulnérabilité – des populations pauvres mais pas seulement – face au changement climatique.
Les inégalités climatiques mettent en péril le succès des politiques de transition menées par les États.
Si un travail approfondi n’est pas entrepris sur l’acceptabilité sociale des mesures de transition environnementale, les phénomènes que nous tentons d’endiguer vont s’amplifier.
Pour s’extraire de ce cercle vicieux, la prise en compte simultanée des enjeux environnementaux et sociaux dans les décisions politiques est primordiale pour favoriser l’émergence de mesures climatiques ambitieuses, soucieuses du bien commun, à l’échelle mondiale.
Pour cela, la mesure de l’impact des catastrophes climatiques doit s’élargir pour prendre en compte la vulnérabilité des plus pauvres et aboutir à des actions plus efficaces.
Sous cet angle, le coût moyen des catastrophes est évalué à 500 milliards de dollars par an et non 300, soit 60% de plus.
La transition juste ne se réduit pas à un accompagnement social, elle s’entend comme une stratégie de transition de la société dans toutes ses dimensions.
Il faut réfléchir collectivement à cet enjeu (transition environnementale et justice sociale), et aux réponses à y apporter ».
(Extrait de l’article de Coline Pavot, La Financière de l’Echiquier : L’investissement socialement responsable).
La phrase pour vos dîners en ville :
« – Quel gâchis, tout cet environnement malmené, mis à rude épreuve depuis si longtemps, alors qu’il suffirait de prendre conscience des choses… et juste de faire tout simplement ce qu’il faut !
Juste d’avoir l’attitude adéquate, sociale et responsable, sans négliger la solidarité, en intégrant la dimension humaine.
Tenir compte des préoccupations sociales environnementales, et économiques dans nos activités et dans nos interactions sur une base volontaire.
Et parfois, c’est juste ce qui nous manque… un peu de volonté, ou plus exactement de la constance dans notre volonté ! »