Pourquoi pas un achat atypique : le viager ?!
Ce type d’investissement, quand le logement est occupé, permet d’acquérir un bien décoté dont le paiement est réalisé sous forme de mensualités sans nécessité de recourir à un emprunt bancaire.
Mais l’acheteur ne sait pas à l’avance quand il disposera de son bien.
Le viager libre est, quant à lui, plus rare.
Le viager, un achat atypique qui peut se révéler payant.
La vente en viager reste un marché de niche.
Elle mérite néanmoins l’attention des investisseurs.
Les chiffres :
Une rentabilité annuelle de 6.6% pour une durée d’investissement moyenne de 14.7 ans.
Une acquisition en viager consiste à acheter à un vendeur un bien immobilier.
Et ce, en contrepartie du paiement d’une somme d’argent au comptant (le bouquet) et du versement d’une rente jusqu’à son décès.
Le plus souvent, le vendeur est une personne âgée qui continue à habiter le logement (on parle de viager occupé).
Ce qui lui assure le maintien de son cadre de vie et un complément de revenus.
L’acheteur devient immédiatement propriétaire du bien même s’il ne prend possession du logement qu’au décès du vendeur.
Date à laquelle il cesse de payer la rente.
Avantages :
Cet investissement à long terme est intéressant si vous souhaitez vous constituer un patrimoine immobilier avec un apport initial raisonnable.
En effet, celui-ci peut se limiter au montant du bouquet payé comptant.
De plus, la rente est fixée et versée librement entre les parties.
Et ce type de vente ne nécessite pas de souscrire un prêt immobilier.
C’est un sérieux atout pour ceux qui ont une situation jugée précaire ou à risque par les banques ou les assureurs.
Cet investissement peut aussi se révéler très profitable selon la date à laquelle la rente cessera d’être payée.
C’est-à-dire au décès du créditrentier.
Cependant, des dépenses sont à prévoir.
Et, si le viager est vendu libre, toutes les charges sont supportées par le nouveau propriétaire.
Mais, quand le bien est cédé occupé, celles-ci sont partagées entre le créditrentier (le vendeur) et le débitrentier (l’acquéreur).
A défaut de précision dans l’acte de vente, la répartition est celle prévue par le code civil entre nu-propriétaire et usufruitier (Art 605).
Il faut garder à l’esprit que la vente en viager est un contrat aléatoire.
Concrètement, l’acquéreur parie sur l’espérance de vie du vendeur.
En effet, plus il vivra vieux, plus le bien coûtera cher.
Evolution de la rente :
Afin que le créditrentier garde son pouvoir d’achat au fil des années, la rente est revalorisée.
Le choix de l’indice de référence est libre.
Souvent, le contrat de vente prévoit une indexation annuelle basée sur l’évolution de l’indice des prix à la consommation ou du coût de la construction.
Si aucune indexation n’a été précisée, la loi prévoit une revalorisation minimale.
Son taux est fixé chaque année par arrêté ministériel.
Vous pouvez rechercher un viager sur les sites d’annonces immobilières classiques, ou par l’intermédiaire de votre cabinet La Peyrouse Finance.
Le recours au notaire n’est pas obligatoire.
Mais il se révèle incontournable pour comprendre le mécanisme du viager, évaluer l’opportunité d’y recourir et vérifier les calculs.
Si l’acquéreur d’un logement en viager décède finalement avant le vendeur, le bien se retrouve dans sa succession et revient à ses héritiers.
Ces derniers pourront poursuivre le versement des rentes jusqu’au décès du créditrentier ou revendre le bien grévé du viager.
La phrase pour vos dîners en ville :
« – Je ne voulais pas entendre parler du viager, qui pour moi restait une spéculation sur la mort du vendeur.
Mais le cabinet La Peyrouse Finance m’a rappelé qu’il constituait un complément de revenus pour le vendeur tout en le maintenant dans son cadre de vie.
Et j’avoue que cela a démystifié mes craintes !
En échange, j’ai expliqué à mon conseiller LPF que le concept d’Halloween était tout le contraire (faire peur donc) Bouh !!!! 👻 »
Source : Inspiré librement d’un article du magazine « Le Particulier«