Aujourd’hui, le journal télévisé vous « délivre » (si seulement), sous couvert d’information, des chiffres morbides concernant ce fléau qui continue de se propager, le COVID-19.
Le début de cette deuxième tranche de confinement met notre moral à mal.
Restons tout de même optimistes. La mobilisation des chercheurs à l’échelle mondiale, alliée à un confinement général, ne manqueront pas, nous l’espérons, d’avoir des effets bénéfiques.
Cependant, aujourd’hui, nous sommes encore au cœur de cette crise COVID-19 et n’avons, objectivement, aucune visibilité sur la sortie.
Aussi, La Peyrouse Finance a choisi de vous parler de la « santé » du « placement immobilier » en ces temps troublés, avec une projection possible, selon son analyse.
Tout d’abord, il est bon de rappeler que le « placement pierre » est le placement préféré des investisseurs. Parce qu’il est à la fois tangible et évolutif.
C’est un point essentiel, car dans le contexte actuel, l’effet psychologique est important.
Nous sommes fragilisés et notre instinct nous pousse à trouver des valeurs refuges.
La proposition est d’investir dans le « dur » :
« Les murs » ont une symbolique forte puisqu’ils répondent à un besoin primaire : le besoin de logement (même E. T pointait… maison ! ).
Cependant, pour un problème de logistique évident, toutes les négociations d’acquisitions, de locations qui se font via les agences immobilières (fermées actuellement en raison de la pandémie COVID-19) sont mises sur pause. En effet, il n’est pas possible de faire des visites, si ce n’est virtuelles, ni de faire d’états des lieux.
Pour les transactions, les notaires s’organisent pour faire aboutir ce qui était en cours.
Mais la plupart des projets sont stoppés, ce qui entraine une baisse de volume de ventes et d’achats immobiliers.
Du coup, il va forcément y avoir un ralentissement sur ce secteur et donc on s’interroge sur la résistance de ce marché.
La Peyrouse Finance, dans cette étude, revient aux fondamentaux.
Inutile d’être grand stratège pour dire que le manque de logements, existant avant ce chaos, va perdurer.
Post COVID-19, la demande va donc subsister.
Le ralentissement sur le secteur du bâtiment, avec l’absence de construction pendant la période de confinement, auquel va s’ajouter le temps du ravitaillement en matière première, accessoires, etc… avant la reprise, va creuser un peu plus le « gap » entre l’offre et la demande, avec une conséquence probablement d’augmentation du prix au m2.
Investir aujourd’hui sur l’immobilier dans des grandes villes ou encore des villes en expansion présente, au sens de La Peyrouse Finance, un risque mesuré.
L’investissement dans l’immobilier étant par essence un investissement à long terme ; cela lui permet d’absorber les éventuelles fluctuations du marché et fait de ce dernier un placement prudent.
La « résilience » du marché immobilier au travers des crises, même inédites que nous avons historiquement connues, dés lors que l’on se positionne sur une analyse longue durée, n’est plus à prouver.
Ajoutez à cela que les taux d’emprunt sont toujours bas, même sur les longues durées et offrent donc les possibilités de se positionner sur des opportunités d’acquisition de biens immobiliers.
La crise du COVID-19 soulève néanmoins des points de questionnement :
- Les loyers impayés
- La redistribution des secteurs de location
- Niveau de vie et inflation
- Les sociétés en difficulté
- Le tourisme de demain
La Peyrouse Finance n’a pas toutes les réponses, mais encore une fois notre expertise et le bon sens permettent de simplifier le choix qui, au final, vous appartient :
Si vous avez envie de le faire (parce que cela correspond à votre profil), on vous donne le cadre :
Sur la question des loyers impayés : pour les propriétaires, ouvrez un dialogue avec votre ou vos locataires pour un accompagnement sur les 3 à 6 mois à venir.
Par exemple : aménager ou décaler les loyers.
Si vous avez un emprunt en face : contactez votre banque. En effet, celle-ci a pour consigne de vous accompagner durant cette période difficile et de décaler (ou d’aménager) vos échéances.
Pour ceux qui sont en phase d’investissement, avant la réalisation totale de la transaction : le délai est généralement de 3 à 4 mois. À ce moment-là, on y verra plus clair.
Avec le test géant du télétravail que nous connaissons actuellement, les experts s’entendent à dire que les entreprises vont repenser leur façon de travailler et se développer en économisant peut-être sur un investissement plus réduit en bureaux (surface moins importante).
Les EHPAD ne seraient normalement pas un sujet, sauf à avoir une mortalité non enrayée qui impacterait la clientèle de ces établissements. Il faudrait alors en attendre le renouvellement.
Le maintien des salaires est une constante dans tous les secteurs professionnels. La planche à billets, l’inflation sont des pratiques éprouvées. Le principe de l’« helicopter money » a été évoqué mais la France n’est, pour le moment, pas favorable à ce recours.
Sur décision gouvernementale, les sociétés en difficulté se verront octroyer un prêt d’Etat, le temps de revenir à la normale ! Evidemment les entreprises qui avaient des difficultés avant le COVID-19 ne seront pas artificiellement soutenues. Elles subiront donc un écrémage naturel.
En revanche, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la location pour le tourisme resterait vivace. En effet, même si on a des doutes pour l’instant sur la circulation massive internationale (destinations exotiques, américaines, asiatiques…). Dans un premier temps (méfiance oblige), on mise sur des déplacements redoublés dans la sphère européenne. Par exemple, la France, Paris en étant la première destination !
Si vous n’avez pas envie d’investir, votre profil est d’attendre la sortie de la crise avant de vous positionner !
Bref, vous l’aurez compris, c’est pendant les périodes difficiles que les richesses se font et se défont. Alors investissez, mais investissez prudemment et intelligemment.
La Peyrouse Finance est là pour vous aider, vous conseiller et vous accompagner.
-
La phrase pour vos « apéros-skype » :
La version « j’me la pète » :
– « Arrête de projeter la crise et lit Sénèque, « mon vieux » ! Il disait fort justement : « Vivre ce n’est pas attendre que l’orage passe, c’est apprendre à danser sous la pluie ».»
La version mondaine :
– « Je ne me souviens pas que Luchini allait plus loin que » Lis Sénèque ! » dans « Art » la pièce de Yasmina Reza. »
La version la plus probable :
– « Moi aussi, j’ai lu cette phrase de Sénèque dans le « Elle » de cette semaine, elle me convient assez ! »
Et ma version :
– « Sénèque ou pas : danser sous la pluie, si c’était le signal de la fin du confinement (comme la danse de la pluie chez les Amérindiens) et le début de l’après … même si c’est l’inconnu, ça me va !!!! À part ça, tu bois quoi, toi ?!»
Suivez-nous
👇 👇