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Le conseil de l'expert - Investir en Private Equity

Investir en Private Equity, c’est donner du sens à vos investissements car c’est investir dans l’économie réelle et supporter le tissu économique français.

Que ce soit dans des start-ups, des infrastructures, de la dette privée ou bien dans l’immobilier, ce sont les PME et TPE qui bénéficient majoritairement de ces ressources.

Qu’est-ce que le Private Equity ?

Le Private Equity (capital-risque ou capital-investissement en français) consiste à prendre une participation dans une société non cotée en bourse, puis de la revendre avec une plus-value potentielle.

Cette classe d’actifs constitue en effet une solution de diversification patrimoniale au couple risque-rendement intéressant.

Il faut néanmoins disposer d’un horizon de placement suffisamment long pour en tirer pleinement profit.

Recommandation = 10 ans

Private Equity : deux types d’investisseurs

  1. L’investisseur non professionnel et non averti : c’est une personne physique ou morale ayant une capacité d’investissement inférieure à 100 000 €.
  2. L’investisseur averti ou professionnel : Sont considérés comme investisseurs professionnels, les investisseurs répondant à la définition du code monétaire et financier suivant l’article D533-11. La liste des entités dressée est soit par nature, soit par taille.

Pour les investisseurs non professionnels et non avertis, pas de minimum d’investissement.

En revanche, les investisseurs avertis ou professionnels ont un minimum de 100 000 € pour la souscription initiale.

Il est possible d’intervenir dans le Private Equity pour un particulier en investissant directement dans le capital d’une entreprise ou à travers un fonds spécialisé (solution la plus fréquente).

Private Equity : quatre catégories d’investissements

Le Private Equity tend à se démocratiser et devient maintenant plus accessible.

De plus, il est particulièrement attractif sur le plan de la rentabilité et des performances.

Comme évoqué précédemment, il consiste à prendre des participations (minoritaires ou majoritaires) dans le capital des entreprises (petites ou moyennes) généralement non cotées.

L’objectif est bien évidemment de réaliser une plus-value à la sortie.

Il faut compter un délai de 5 à 10 ans en général, le temps que les investissements réalisés aient porté leurs fruits.

Ces prises de participations visent à financer 4 types d’activité :

1)  Le capital risque (ou capital innovation)

Il vient de l‘anglais venture capital et finance le lancement de l’activité d’une entreprise en phase de création ou de démarrage.

En effet, il est souvent difficile et prématuré pour l’entreprise de faire appel aux prêts bancaires à cette étape-là.

Le terme capital risque vient du fait que l’investisseur prend le risque de ne jamais trouver acquéreur pour revendre ses participations. Voire de tout perdre si l’entreprise n’arrive pas à se développer.

Néanmoins, l’espérance de gain peut être extrêmement élevée et peut parfois même rapporter plusieurs fois la mise de départ.

Les performances délivrées sont souvent très nettement supérieures aux performances des classes d’actifs plus traditionnelles.

2) Le capital développement (growth capital ou capital croissance)

Il vise, quant à lui, à entrer au capital d’une entreprise ayant atteint une certaine maturité, une rentabilité. Parfois, elle peut même avoir dégagé quelques profits.

Les fonds collectés vont alors servir à faire de la croissance interne comme externe. Mais également, à augmenter ses capacités et/ou à accroître son fonds de roulement.

Le risque est davantage mesuré et maitrisé pour l’investisseur, l’entreprise ayant déjà un passé comptable et financier.

De plus, l’espérance de gain reste tout aussi attractive si la société concernée dispose d’un avantage concurrentiel, d’une expertise et/ou d’une offre qui lui permet de se distinguer dans son secteur.

3) Le capital retournement

Il finance la restructuration d’une entreprise en difficulté.

En effet, quand une société connaît une crise majeure ou rencontre des difficultés conjoncturelles voir même structurelles, l’appel au financement bancaire devient généralement impossible.

De ce fait, l’investisseur va entrer au capital pour permettre à l’entreprise de renouer avec la rentabilité et les bénéfices.

L’investissement n’est pas uniquement financier. Les fonds de capital retournement participent souvent activement dans la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie de retournement. Et ce, auprès des dirigeants de l’entreprise soutenue.

C’est pourquoi le risque de perte en capital est à bien mesurer.

Néanmoins, de très belles performances peuvent également être au rendez-vous.

4) Le capital transmission

Il finance l’entrée au capital d’une entreprise pour l’accompagner dans sa transmission ou sa cession notamment lorsque les actionnaires majoritaires souhaitent se retirer.

Traditionnellement, il est fait appel au LBO «  leveraged buy-out » ou au LMBO «  leveraged  management buy out ».

Cela consiste à réaliser le rachat de la société cible par l’endettement d’une société holding constituée spécialement pour l’occasion.

Ainsi, ladite holding remboursera ensuite sa dette grâce à la perception des dividendes que va générer la société rachetée.

Par ailleurs, les sociétés qui ont fait appel au LBO ou LMBO créent en général davantage d’emplois et sont moins exposées au risque de faillite.

Le risque pris par l’investisseur est assez bien maîtrisé avec un potentiel de gains particulièrement attrayant.

Le Private Equity est donc un rouage essentiel dans la chaîne de financement d’une entreprise.

Les capital-risqueurs tirent essentiellement leur rémunération de la plus-value réalisée lors de la revente de leur participation.

3 modalités d’interventions du Private Equity :

  1. Actions
  2. Obligations
  3. Dette bancaire

Modalités de sortie :

Le capital-investissement est non liquide pendant les 5 premières années au minimum.

Mais, de manière générale, il n’a pas vocation à rester indéfiniment investi dans l’entreprise.

Sa sortie est financée par :

  • La réduction du capital
  • Le rachat des titres par les associés initiaux à un prix convenu
  • La revente des titres à un tiers ( groupe industriel ou financier )
  • La revente à une autre structure de capital-développement
  • L’introduction en bourse

Quelle proportion de votre portefeuille investir en Private Equity ?

Je suis convaincu que tous les portefeuilles d’investissement doivent être exposés, en partie, aux actifs non cotés afin d’assurer une diversification optimale de 10-15% pour un profil conservateur à 30% pour un profil offensif.

Exemple :

En tant que profil offensif, vous êtes prêt à vous positionner sur des marchés extrêmement volatils en contrepartie d’une espérance de forte plus-value.

Dans ces conditions, voici la répartition préconisée de vos placements offensifs :

  • CAPITAL INVESTISSEMENT : 10%
  • IMMOBILIER NON COTÉ : 10%
  • INFRASTRUCTURE NON COTÉ : 10%
  • ACTIFS LIQUIDES OU COTÉS : 70%

Quelle catégorie d’investissement choisir parmi les quatre présentées plus haut ?

Le capital développement (2ème catégorie présentée ci-dessus) est l’investissement le plus couramment présenté aux investisseurs.

Ceci, en raison du nombre d’entreprises concernées, permettant une sélection rigoureuse dans un univers important.

En outre, ces entreprises dégageant généralement des bénéfices, ou étant proches de les réaliser, leur accompagnement est moins risqué que pour les catégories 1 et 3.

Dans le cas du capital développement, quelle performance escompter ?

1) L’investissement en actions au sein de plusieurs sociétés du secteur immobilier :

  • Promotion immobilière, réhabilitation, marchands de biens
  • Immobilier géré : hôtellerie, hôtellerie de plein air, résidences avec services, coworking, etc…

Il vise une rentabilité annuelle nette comprise en 8 et 10% sur les capitaux investis (⚠️ risque de perte en capital).

2) L’investissement en actions au sein de plusieurs sociétés multisectorielles :

  • Secteurs de croissance : distribution/e-commerce, green business, services aux entreprises, technologie, etc…
  • En forte croissance
  • Avec un modèle économique éprouvé

Il vise une rentabilité annuelle nette de 20% sur les capitaux investis (⚠️ risque de perte en capital).

3) L’investissement en obligations simples ou convertibles de plusieurs sociétés multisectorielles 

Il vise une rentabilité annuelle nette de 7% sur les capitaux investis (⚠️ risque de perte en capital).

Quelle enveloppe fiscale choisir ?

Investir en direct ou au sein d’une enveloppe fiscale influe directement sur les fonds accessibles ainsi que sur les performances.

Le véhicule est important et doit être adapté !

C’est pourquoi l’accompagnement du cabinet La Peyrouse Finance est indispensable pour vous orienter vers le bon choix, en fonction des données et de votre profil.

Voici les possibilités sur lesquelles nous vous conseillons :

  1. EN DIRECT
  2. PEA/PEA-PME
  3. ASSURANCE VIE CLASSIQUE
  4. ASSURANCE VIE LUXEMBOURGEOISE
  5. PER

En conclusion

Je recommande ce type d’investissement pour la partie risquée dans la constitution d’un patrimoine en vertu de :

  • La diversification apportée
  • Son rendement attractif
  • Son côté satisfaisant de soutien à l’économie

et sans aucun souci de gestion (la sélection des entreprises, leur gestion et leur revente finale sont déléguées à un fonds d’investissement. En contrepartie, il prélève des frais de gestion).

Christophe Grenet.

Votre Expert.

                                                                                   Gérant de la société La Peyrouse Finance

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