L’assurance-vie luxembourgeoise recèle plusieurs avantages.
Notamment si vous avez une épargne substantielle ou si vous êtes expatrié.
Réservés aux plus fortunés, ces contrats tendent néanmoins à se démocratiser.
L’assurance-vie luxembourgeoise offre une très grande sécurité et un régime de protection des sommes d’argent placées.
En effet, le Luxembourg fixe un cadre réglementaire très strict concernant les actifs.
Contrairement aux idées reçues, placer son assurance-vie au Luxembourg n’est en aucun cas de l’évasion fiscale !
Vous serez taxé en France si vous résidez dans l’Hexagone.
Quels sont les garanties ?
Le Luxembourg a un système de protection de l’épargne plus avantageux que celui en vigueur en France.
Votre mise n’est pas conservée par l’assureur comme en France, mais par une banque dépositaire.
En parallèle, l’assureur doit respecter les règles de solvabilité strictes.
Et le Commissariat aux Assurances (CAA) du Luxembourg (autorité de régulation locale) doit vérifier qu’elles sont bien suivies.
C’est ce que l’on appelle le triangle de sécurité.
En outre, alors qu’au sein de l’Hexagone, en cas de faillite d’un établissement bancaire ou d’assurance, les épargnants récupéreront leur argent après l’Etat, au Luxembourg, les organismes sociaux et les salariés seront les premiers.
C’est l’application du principe de superprivilège.
Un des atouts de ces contrats est sa neutralité fiscale.
En effet, la souscription de cette assurance-vie est opportune pour les personnes à forte mobilité géographique.
Notamment les expatriés car, si elle est avantageuse, la fiscalité du pays de résidence fiscale du souscripteur peut s’appliquer.
Le Luxembourg n’applique pas de fiscalité au non résidents luxembourgeois en matière d’assurance-vie.
Cette spécificité permet de réaliser des contrats sur mesure afin d’optimiser les aspects juridiques et fiscaux de l’assurance-vie.
Le client n’est pas soumis à une double imposition (celle de son pays de résidence et celle du pays hôte) comme dans certaines conventions.
Par exemple, un résident français souhaitant ouvrir un contrat luxembourgeois pourra appliquer la fiscalité avantageuse d’un contrat français.
En tant que Français, vous pouvez donc choisir, en cas de rachat, d’opter pour l’imposition selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu, ou bien, selon les cas, pour le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) ou le prélèvement forfaitaire unique de 12,8 % (PFU).
Sans oublier d’ajouter les prélèvements sociaux à 17,2%.
Pour rappel, seuls les intérêts capitalisés constituent la part taxable du rachat, le capital investi n’est pas taxé.
Il est possible également de choisir des devises spécifiques.
Le plus souvent ce sont les euros, le dollar, la livre sterling et le franc suisse.
Tout type d’investisseur peut souscrire une assurance-vie luxembourgeoise, cela dépend des modalités de chaque contrat.
En revanche, la plupart des bons contrats ont un ticket d’entrée assez élevé, généralement 250 000 €.
En dessous de 250 000 €, le souscripteur n’aura pas accès à tous les supports.
Les supports sont également choisis en fonction de votre profil investisseur qui détermine vos objectifs de rentabilité et de risque.
Vous avez également le choix entre plusieurs modes de gestion de votre contrat : gestion libre, conseillée, personnalisée, etc…
L’inconvénient : sur ce type d’investissement, les frais sont généralement plus élevés que la moyenne !
Christophe Grenet.
Votre Expert.
Gérant de la société La Peyrouse Finance