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Assurance décès - La Peyrouse Finance

Ce mois-ci, intéressons-nous à l’assurance décès afin de mettre ses enfants ou son conjoint à l’abri du besoin.

Ce n’est pas parce qu’on en parle que les choses arrivent.

« Prévoir », en règle générale, est plutôt rassurant et permet de passer à autre chose.

Vous connaissez certainement l’assurance décès par le biais de votre assurance de prêt.

En effet, une des garanties couvertes par votre assurance de prêt est votre décès.

Le banquier assure la bonne fin du remboursement de la dette que vous avez contractée auprès de son établissement dans le cas où il vous arrive quelque chose.

Ainsi, si tel était le cas, pour vos héritiers, le bien assuré serait totalement réglé, le prêt remboursé. Et donc le bien légué dénoué de tout gage.  

Par extension, il vous est possible de souscrire une assurance décès de votre propre initiative sans pour autant la relier à un bien.

Dans ce cas, ce sera plutôt une somme dont vos héritiers pourront bénéficier à votre décès.

La prime mensuelle payée dépendra du montant à transmettre à vos héritiers.

Parce que votre disparition accidentelle poserait de gros problèmes financiers à votre famille (sauf à disposer d’un patrimoine important).

De ce fait, souscrire, par mesure de précaution, une assurance décès peut s’avérer très utile, voire indispensable, si vous avez encore des enfants en bas âge.

Le principe ?

En contrepartie des cotisations versées, l’assureur s’engage, à votre décès (souvent également en cas d’invalidité), à payer la somme convenue d’avance aux bénéficiaires que vous aurez désignés.

Bon à savoir : ces cotisations dépendent des montants garantis, de votre état de santé, mais aussi et surtout de votre âge.

  • SOUSCRIPTION : Il faudra passer des examens de santé si vous êtes considéré comme un cas à risque.

  • COTISATIONS : comptez entre 15 et 20 €/mois, à l’âge de 40 ans, pour un capital de 80 000 €, par exemple.

Au delà de 55 ans, les cotisations s’envolent littéralement, quel que soit l’assureur choisi.

⚠️ Attention ⚠️

À partir d’un certain âge (75,80 ou 85 ans selon les assureurs), vous n’aurez plus rien à payer.

Vous serez radié de la compagnie.

Et, puisque vous serez toujours en vie, devrez, selon la logique du système, lui abandonner l’ensemble de vos versements, cela sans aucune contrepartie.

  • EXCLUSIONS : Vous serez refusé si vous exercez un métier à risque ou pratiquez un sport dangereux.

Cas particulier : celui du suicide.

Lorsqu’il est avéré (ce qui n’est pas toujours évident à établir), il est exclu au cours de la première année (parfois les deux premières années) suivant la souscription du contrat.

C’est une forme de délai de carence.

Toutes les compagnies l’imposent.

  • FISCALITÉ :  ni impôt sur le revenu, ni droits de succession à régler pour le bénéficiaire du contrat.

Les capitaux décès perçus sont exonérés d’impôt sur le revenu et de droits de succession.

Les primes payées par l’assuré l’année de sa disparition sont toutefois considérées comme de l’épargne.

Elles seront taxées à 20% si le souscripteur est décédé avant ses 70 ans.

Et si le bénéficiaire du capital perçoit aussi de la part du défunt plus de 152 500 € d’assurance vie.

Si le souscripteur décède après ses 70 ans, ces primes seront soumises aux droits de succession, après un abattement de 30 500 €.

Sauf, dans les deux cas pour le conjoint ou le partenaire de Pacs. Lesquels sont automatiquement exonérés du paiement des droits sur tous les biens reçus par voie de succession.

Christophe Grenet.

Votre Expert.

                                                                                   Gérant de la société La Peyrouse Finance

Source : Inspiré de l’article du magazine Capital votre argent/spécial placements 06/22.

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