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Le capitalisme est-il moral ? La Peyrouse Finance

Vous pouvez répéter la question ? LE CAPITALISME EST-IL MORAL ?

Installons le contexte : 

Dans un climat de peur et d’affolement, non justifié à ce stade, la crise sanitaire entrainant une crise économique très grave, on est en train de sacrifier deux générations sur l’autel du principe de précaution !

Ou plus exactement :

« On sacrifie les enfants pour les parents et les grands parents. »

Pour reprendre partiellement les propos du philosophe André Comte-Sponville entendu sur le congrès de Patrimonia à Lyon (octobre 2020).

Il serait, selon lui, dangereux de penser que tout va changer, mais tout aussi dangereux de croire que rien ne va changer

Il faut arrêter de rêver au monde d’après, généreux et solidaire, un miracle peu crédible !

Le monde sera « à-peu-près ».

D’autant que la crise écologique perdure, avec des effets létaux connus sur le futur.

La crise a accentué un processus de « dé-mondialisation » partiel qui avait déjà débuté avant le ou la Covid, quel que soit le genre qu’on lui donne.

Pourtant, l’humanité est « une », la planète est « une ». La mondialisation, en ce sens, est notre destin.

Cette crise sanitaire a entraîné une fragilisation du salariat

La question étant « Ne ferait-on pas travailler que des indépendants ?! » :

  • Marché du travail tué
  • L’apprentissage et les formations des enfants qui doivent apprendre de professeurs masqués
  • Problème d’attention accentué
  • Et on ne parle même pas des enfants en crèche qui doivent s’épanouir avec des nounous sans sourire, sans chuchotement doux (le masque obligeant à un certain niveau sonore pour être entendu)

On vit dans le « sanitairement correct ». La santé valeur suprême à la place du bonheur, de l’amour, etc…

Il est temps du coup de citer Voltaire :

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ! »

L’ordre sanitaire, c’est réduire nos libertés au nom de la santé ! On voit le retour de l’État fort !

Le confinement s’est fait sous prescription médicale et sous le contrôle de la Police pour son application.

Le constat est :

  • Un niveau de dettes colossal : dettes des Etats et dettes privées.
  • La désocialisation s’accélère et ceux qui souffrent le plus de cette situation : les plus démunis et les jeunes.

Nous prenons conscience que nos enfants vivent moins bien que nous.

Dans ce contexte, un projet de société est impossible ! Du coup, on essaie d’introduire la notion du vivre mieux.

On nous donne quelques pistes :

  • Il faut utiliser la dette à des fins productives pour générer du bien être et du positif.
  • Utiliser ce que l’on sait : financièrement parlant, il y a beaucoup de liquidités, d’épargne en attente. On sait aussi que les taux d’emprunt sont bas, et ce durablement.

Les bureaux de vigilance et d’anticipation établissent des scénarios, ce qui est très bien. Mais encore faut-il qu’ils soient pris en compte. Qu’on ne repasse pas par cet aveu d’impuissance par non-préparation (exemple du manque de masques, de l’insuffisance des lits de réanimations…) !

On est d’accord : le capitalisme d’hier n’est pas pérenne.

En effet, le capitalisme produit des inégalités et met en danger la planète ! On a besoin d’un nouveau modèle !

Pour ce faire, on ne peut pas compter sur les indicateurs qui ont été confrontés à une crise inédite et qui, du coup, oscillent dans tous les sens, comme rendus fous par cette configuration invraisemblable !

Il faut redéfinir les intérêts communs pour ne pas générer des mécanismes réactionnaires, et revoir le système de gouvernance des différents leviers.

Il faut autant que faire se peut faire coïncider, converger les calendriers pour simplifier l’évolution :

  • Calendrier de la société civile : rendez-vous annuel
  • Celui des élus : rendez-vous tous les 5 ans, ou tout de suite s’il est remis en cause en temps de crise…
  • Et enfin, le calendrier écologique : pour la majorité d’entre nous, nous ne serons plus là pour voir les effets de la totalité de nos efforts réalisés aujourd’hui.

Bref, il faut se réinventer sans attendre.

Alors, pour cesser de tourner autour du pot et répondre à la question initiale :

Le capitalisme est-il moral ?

Toujours selon Monsieur Comte-Sponville, par définition, le capitalisme est amoral.

Et du coup, malgré ce déluge de bons sentiments, il ne faut pas compter sur la morale pour déterminer le prix du travail.

Le chantier le plus important et le plus fragile à creuser est le politique pour l’intérêt général !

Et parallèlement, travailler sur une politique mondiale complémentaire avec du diagnostic, de la négociation, du compromis pour gérer les problématiques et fragmenter les politiques très fortes. Et profiter de la deuxième chance pour le modèle européen, le moins mauvais des modèles pragmatiques avec alliance industrielle. Pratiquer avec précaution le géopolitique.

Un billet d’humeur de la société La Peyrouse Finance, un peu spécial ce mois-ci. En effet, nous voulions vous faire profiter de notre expérience à la grand messe des gestionnaires de patrimoine qui a lieu chaque année à Lyon : le congrès Patrimonia qui réuni des têtes pensantes qui nous font un instantané sur la situation nationale et internationale !

En conclusion, nous citerons toujours le même philosophe qui a sollicité beaucoup d’intérêt et recueilli énormément d’applaudissements pendant la conférence d’ouverture :

« Je préfère attraper la Covid 19 dans une démocratie, plutôt que de ne pas l’attraper dans une dictature ! »

André Comte-Sponville

Tout est possible et plus aisé dans la liberté. Notamment la gestion de patrimoine !

La minute culturelle :

L’humain est au coeur du calendrier du mois de novembre :

  • Bien évidemment la commémoration de l’Armistice
  • Le « Movember » (campagne annuelle de sensibilisation au cancer des testicules)
  • La journée mondiale de la gentillesse (les BA, les petites attentions, les mots agréables)
  • Celle de la tolérance
  • La journée mondiale des droits de l’enfant

… sans oublier l’économie et le travail :

  • Le Black Friday
  • Le Cyber Monday
  • La journée des stagiaires

Bref, j’en avais presque oublié que c’était le mois qui précédait le mois de Noël (la joie, la tradition, etc… 😉), c’est vous dire !

Malheureusement, les expos, pièces de théâtre, cinémas, etc… ont été mis pause en raison de la situation sanitaire. Alors nous vous proposons de découvrir la dernière petite « bleuette » de Netflix : Holidate ! Histoire de se mettre un peu de baume au coeur en ces moments difficiles.

Sans oublier le « click&collect » chez votre meilleur libraire pour découvrir ou re-découvrir des ouvrages et vous évader le temps d’une bonne lecture 📚

Et la culture sera toujours une façon de résister et de militer, alors…