
Le mois de février est généralement dédié au langage amoureux, la Saint Valentin oblige ! Mais pourquoi se limiter à un seul mode de communication quand, dans la même langue, le français en l’occurrence, les propositions sont multiples ? Alors dédramatisons le langage ésotérique du domaine financier.
Il fallait bien que quelqu’un s’y colle à un moment donné. Et nous avons décidé qu’il était temps !
Notre point de départ : L’argent.
Nous avons donc à notre disposition et pour les plus connus, pour commencer les subdivisions, les trois niveaux de langage :
- Le langage courant ou langage formel :
Celui que l’on utilise le plus facilement, dans la vie courante, à l’oral comme à l’écrit.
L’argent reste l’argent !
- Le langage familier (vulgaire) :
Un langage plutôt relâché.
L’argent devient du blé, du fric, la galette, l’oseille, le pèze, le pognon, la thune, le flouze, les sous, les pépettes, les picaillons, les radis, le quibus, les ronds, la braise, le grisbi, la fraîche, le pognon, le trèfle, la mitraille…
- Le langage soutenu ou langage littéraire :
Un langage recherché surtout employé à l’écrit.
L’argent devient des biens, un capital, des économies, de l’épargne, fonds, fortune, pécule, ressources, numéraire.
- L’argot :
Vocabulaire et habitudes de langage propres à un milieu fermé dont certains mots passent dans la langue commune.
L’argot du milieu (des malfaiteurs).
Ensemble des mots particuliers qu’adopte un groupe social vivant replié sur lui-même et qui veut se distinguer et/ou se protéger du reste de la société.
L’argent devient la douille, la carbure, la braise, le foin, le trèfle, l’artiche…
Parfois l’argot verse dans le langage familier et inversement.
La frontière sur certains sujets est faible !
- Le langage des jeunes (des d’jeun’s) :
Les jeunes utilisent des mots qui nécessitent souvent une traduction même dans leur sms.
Certains comme PLS, ghoster, bader ou crush sont même entrés dans le dictionnaire en 2024.
Ce nouveau vocabulaire vient en général des réseaux sociaux , ou des rappeurs.
L’argent devient la moula, le biff, la kichta, lové…
- Le langage fleuri :
À ne pas confondre avec celui des fleurs.
Le langage « fleuri » est généralement un raccourci pour « trop descriptif, au point qu’il devient trop ».
Plus une phrase attire l’attention sur elle-même, plus elle a de chance d’être considérée comme « fleurie ».
C’est aussi un discours ou expression utilisant des grossièretés.
En langage fleuri, l’argent devient le liquide, le cash, l’avoine, le maille, la brique, les patates, le beurre.
- Le langage des fleurs ou la floriographie :
Chaque fleur possède sa propre signification ou symbolisme particulier.
Et cela peut également être influencé par sa variété et sa couleur.
Certaines fleurs prennent même une nouvelle signification en fonction du nombre de fleurs offertes.
L’argent devient le Cierge d’argent qui symbolise principalement la protection et la pureté. Il évoque des sentiments de sécurité et de sérénité.
- Le langage ésotérique :
Se dit d’un mode d’expression, d’une œuvre qui n’est compréhensible que des initiés.
Hermétique, abstrus, abscons : langage ésotérique.
Partie de certaines philosophies dont la pratique devait rester inconnue des profanes.
Renvoie à la pratique des para-sciences, des sciences occultes qui invitent à l’introspection.
L’argent devient alors l’abondance et la prospérité !
- Le langage professionnel :
C’est un langage spécifique.
C’est un ensemble de mots et de visuels utilisés par votre entreprise pour ses communications.
Aussi bien internes qu’externes.
L’argent devient placement, intérêts, prêts, crédits, défiscalisation, gestion, fonds, marchés, bourses…
- Le langage amoureux :
Centrés sur les compliments, les mots gentils et les encouragements.
Les mots d’affirmation occupent une place centrale comme langage de l’amour.
Pour ceux qui privilégient ce langage, entendre des paroles valorisantes renforce profondément leur sentiment d’être aimé et apprécié.
L’argent se transforme en cadeau et offre la sécurité et le plaisir.
- Le verlan :
Procédé argotique consistant à inverser les syllabes de certains mots.
Parfois en modifiant les voyelles.
Liquide, dinero, cash, en fait le mot argent emprunte à l’argot, il ne se « verlantilise » pas !
- Le langage des signes (mais à l’écrit c’est moins évident !) :
La langue des signes française associe un signe à un mot.
Attention, les langues des signes ne sont pas universelles.
Argent : nous vous invitons à regarder un tuto sur internet. 😉
- Le javanais :
Ou langue de feu.
C’est un procédé de codage argotique utilisant une phonologie parasitaire constituée par l’insertion d’une syllabe supplémentaire entre voyelles et consonnes dans le but de rendre un énoncé moins compréhensible aux non initiés.
L’argent devient Ladagaredeguegendangan !
- Le langage des oiseaux :
C’est une langue fictive et secrète, qui consiste par des jeux de langage et de codes à donner un sens autre à des mots ou à une phrase.
Ce procédé littéraire peut reposer sur plusieurs jeux comme celui de sonorités, des jeux de mots ou par le recours à la symbolique des lettres.
En fait, le langage des Oiseaux consiste à entendre des sons plutôt qu’à les lire.
« Vois si un mets sage se crée » ➡️ « Voici un message secret ».
Du coup l’Argent devient, au travers de la langue des Oiseaux, « l’Art du Je En » et vous verrez toutes les implications, dans notre existence, de cette nouvelle prise de conscience de ce qu’est l’Argent, dévoilée par la langue des Oiseaux.
Ainsi, la langue des Oiseaux révèle dans cet Univers Mental (avec Capitales parce que c’est capital de l’entendre ainsi) comment conscientiser l’Argent en le voyant « ART du Je En » pour qu’au travers de cet Art entendu, il devienne ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : le Sang qui relie toutes les parties de l’être qu’est l’humanité dans son ensemble.
L’Argent, en langue des Oiseaux s’assimile donc au flux, qui alimente, en vie et en abondance, les différentes parties du Corps de cette humanité. L’art des gens.
Compliqué à comprendre (à part Capital), mais il est dit aussi que :
Nous devrions considérer l’Argent comme l’alchimie merveilleuse (la pierre philosophale, rien de moins) d’un principe mental associé à notre intelligence dans l’art dont les gens sont capables, pour en faire le précieux métal (Or, ça, ça nous parle !) qui devrait parvenir à tous dans le mouvement naturel d’un flux irrigateur et nourricier qu’il est. C’est un peu plus clair !
Bien évidemment, l’interlocuteur que l’on cherche à atteindre détermine le langage ou le niveau de langage que l’on va utiliser.
Cependant, l’argent symbole de richesse matérielle en raison de sa valeur monétaire, qu’il soit dans tous ses états : monnaie, billets, cartes de paiement, lingots, argent dématérialisé (bitcoins, virements …), liquide, cash, placements, argent immobilisé, argent disponible, demeure un sujet délicat et un peu sensible.
Du coup le langage courant et simple demeure le meilleur choix pour se faire comprendre.
Et faire que son conseil atteigne sa cible !
La minute culturelle :
Cinéma :
- « Un ours dans le Jura » : un film de et avec Franck Dubosc mais aussi Laure Calamy et Benoît Poelvoorde. Ils jouent tous les trois excellemment bien dans un film d’un autre registre pour Franck mais une très grande réussite. On ne saurait trop vous recommander d’aller le voir !
- « Jane Austen a gâché ma vie » : le rapprochement ne manque pas de talent mais de pep’s !
Séries :
- La deuxième saison de « Panda » : sur TF1, voit son dénouement heureux (sans trop spoiler) tellement téléphoné mais cependant bien joué ! Du coup on se laisse faire ☺️
- « Erica » : sur TF1, est une adaptation tout en légèreté des livres d’une des stars du polar scandinave. Julie de Bona rend son personnage très attachant et donne la touche sentimentale, romantique à cette fiction agréable à regarder.
- « Made in France » : avec Cécile Bois, Thierry Neuvic et Antonia Desplat un vaudeville dans l’univers du luxe français très bien « boutiqué » (c’est le cas de le dire !).
- « Elsbeth » : Dans les rues de New-York une avocate de Chicago dépêchée pour observer la police de NY et jouer une redoutable enquêtrice à la manière de Colombo (sans avoir l’air d’y toucher !).
Théâtre :
- « Dom Juan » : au théâtre de la Madeleine par un Molière d’aujourd’hui en la personne de Tigran Mekhitarian. À voir absolument !
- « Orgueil et Préjugés…ou presque » : au théâtre Saint Georges raconté de façon très fidèle par les soubrettes. Un point de vue très original, agrémenté de chansons qui rend le tout très talentueux. Nous vous recommandons d’y aller !
- « Mur mure » : au théâtre de la Michodière avec Clovis Cornillac qui nous sert une redite de son film « Un peu, beaucoup, aveuglément ! » dont le plus grand changement dans l’adaptation est le titre. Une comédie romantique qui manque de rythme dans le jeu, le temps peut être que Laurence Arné prenne la mesure d’un exercice dont elle n’a pas l’habitude. Gageons que « Machine » s’adapte rapidement, la pièce reste un moment agréable.
- « Lily et Lily » : au théâtre de Paris une comédie de Barillet et Gredy qui a vieilli sans avoir trouvé de regain dans la mise en scène absente de cette version. Michèle Bernier est loin d’être Jacqueline Maillan et le reste du casting est tout à l’avenant. À éviter !
Expo :
- « Nadia Léger » : au musée Maillol, une artiste féministe avant l’heure, très engagée, avant-gardiste, une vraie éponge qui au fil de ses artistes de maris a absorbé un savoir faire qu’elle n’a cessé de faire évoluer. Super intéressant.
Netflix :
- Si vous cherchez un truc en plus regardez du côté du film : « Champions » avec Woody Harrelson